dimanche, avril 18

MINA

Un peu de moi, parce qu'il me faut écrire..., ne pas être pudique, m'exhiber.


La lâcheté nous prends quand nous n'avons presque aucune obligation... et tout devient trop imposant... les quelques choses qu'il nous reste à faire, nous ne trouvons plus le moyen de le faire.


Je suis le spectateur absent et nostalgique de Mina Anna Mazzini.




Je ne veux rien faire, pour le moment.

Je veux revoir ce garçon à qui j'ai souri pendant une minute... chacun sur son trottoir...
C'était comme un Western, à croire que les duels peuvent se dérouler ainsi.

Je ne sais pas si j'ai perdu... mais j'ai fini par me retourner... avec la certitude que le temps où on se parlera viendra. Certitude dangereuse à assumer, mais ce n'est pas la première fois que je le vois... je me souviens de la première, au café, il m'a fait une bonne impression. Il m'a demandé à s'asseoir à ma table, faute d'espace. J'avais accepté, ne pouvant dès lors ne plus me concentrer sur ma lecture... épiant ses mains, son livre, parfois je pouvais me rendre au visage sans qu'il ne le remarqua.



N'est-ce pas l'inspiration de petit théâtre dans Blue Velvet et Mulholland Drive ?
De la voix féminine, puissante, plaintive, sensuel dans son offrande ? Bien qu'ici la féminité n'a rien à voir... c'est une qualité tout de même indéniable... Rares sont les masculinea qui me donnent la même joie.