dimanche, août 30

Fragments fous de désir(s)

Une initiative de Bast qui s'est écoulée au travers de l'Achigan, me voilà qui reprend leur sève épaisse pour regarder la mienne.

Ce que je préfère chez les garçons, je n'en suis pas encore à l'homme.

Mes désirs sont contradictoires. Il y a l'impression du tout qui prime souvent...
Un jeune homme à la haute stature, au large poitral, à la barbe présente me renverse tout comme le garçon gracile... Si les deux sont complets dans leur corps, s'ils savent manier leur sensualité, mes yeux s'accrochent à eux, ma volonté multiplie les prouesses pour les garder le plus longtemps à porter de vue.

Bon je vais tout de même faire l'effort pour spécifier...

- Les yeux s'étirent longuement sous d'épais cils. Ils sont plein d'expression, lorsqu'ils rient, ils se forment de petites vagues autour de ceux-ci. Pareille à cette image que je garde depuis longtemps. Visage inconnu mais bien aimé.



(photographe: Hedi Slimane)
-Ce garçon a aussi une merveilleuse bouche. Ceinturée de généreuse lèvres, elle s'anime souvent et surtout elle s'étire de part et d'autres, menaçant de fendre le visage tant elle canalise les joies d'un homme. Il échange ses mots sans tenir de discours. Il aime embrassé.

- La coiffe du jeune homme est très importante pour moi, les cheveux m'inspirent des idées folles. Ils doivent être assez long, peu m'importe la couleur. Au lit ils bondissent, se collent à son dos ruisselant. Vous pouvez créer des bouquets stellaires avec ceux-ci, alors qu'il dort.

- Sous sa peau fine, parsemé de taches rousses et de grains de beauté, on voit ses muscles. On les voit, ils sont fins, usés à chaque jour, se contractant alors qu'ils vous tire vers lui ou qu'il bondit sur le lit. Le plus important, des pectoraux fins, qui ne s'imposent pas, mais qui se devine sous un chandail qui s'effondre au milieu de ces deux dunes.

Image classique.... mais... je ne peux me retenir à la vision


(photographe: Hedi Slimane)
-J'aime les jambes velues qui s'étirent tout d'abord sur d'épaisses cuisses et d'épais tibias. Ce sont là seulement des signes de puissance physique qui m'invite au jeu. Çela me donne le goût de courir sur la plage, de monter les sommets, j'entrevois la gloire de l'homme dans la démonstration de son potentiel physique.





(photographe: Hedi Slimane)

- Les hommes qui m'attirent sont ambigus. Ils sont hommes tout en étant d'une douceur désarmente. Ils dégagent une solidité qui est souvent associé à la masculinité (j'essaie d'utilisé le moins possible ce terme) qui baignent dans un raffinement où l'esprit règne.

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L'homme qui me plaît me transis.


(photographe: Ryan Mcginley)

Ce que je préfère chez les femmes :

- La femme est plus exquise. Son cou est fin, sa tête est bien ronde.

-Le cinéma de Bergman m'a fasciné par la présence de Liv Ulmann. Ses cheveux, sa voix, sa présence est douce, mais elle peut vous brûler. Aucune homme ne peut avoir cette grâce... autrement, présenter le moi.




- J'aime les courbes articulées des femmes.... Elles ondulent dans leurs courbes.



- La rondeur d'un sein.

Bathsheba, Willem Drost

- J'aime la liberté vestimentaire des femmes, j'adore leur robe qui frétille avec le vent, les écharpes, ces étranges talons qui en font des créatures mi-terrestres.

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- J'aime tenir leur taille


Ah! Vous m'avez épuisé à ressasser mes désirs !

J'ajouterais quelques autres éléments... en attendant,







dimanche, août 16

Confondre

Les moments d'absence se multiplient...

Le vide de mon existence se répercute sur les grands canyons humains.

Toute activité devient pour moi d'un intérêt entomologique... tous ces gestes, pour quoi?

Je ne suis qu'une bécane folle, déroutée, bien huilée, trop effrayée, bien rangée dans sa piste cyclable. Nos objets sont nos symboles, notre seule puissance symbolique.

Je suis dans le deuxième tome du Seigneur des Anneaux, point de jugement ici, je vous en prie.
Cette vieille littérature anglaise est très bien écrite, un peu descriptive et historique dans le genre, mais d'une grande intelligence dans la mythologie d'un monde. Tolkien avait une compréhension des énergies qui muent ce monde et je l'aime pour ceci.

Nous avons oubliés ce que les mots contiennent... ils ne sont que surfaces.. C'est pourquoi je ne parles pas souvent... Il me manque encore de la substance, je ne peux pas dire un mot dont je ne ressens pas toute la puissance. J'essaie de retrouver ce que c'était jadis dans l'ancien monde de nommer un endroit, un bâtiment, une chose nouvelle... Dans ce temps là, il y avait une attribution véritable d'un sens.

Nous sommes perdus, je le dis franchement.

Donnez-moi une carte.


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Il y a cet individu que je croise souvent...
Des jeux de regards puissants, pourtant son désir ne devrait pas m'être attribué...
Mais il y a une curiosité... il est revenu en ville... je n'y pensais plus...
Chaque jour cet affront, chaque jour je m'expose à la destruction