dimanche, août 16

Confondre

Les moments d'absence se multiplient...

Le vide de mon existence se répercute sur les grands canyons humains.

Toute activité devient pour moi d'un intérêt entomologique... tous ces gestes, pour quoi?

Je ne suis qu'une bécane folle, déroutée, bien huilée, trop effrayée, bien rangée dans sa piste cyclable. Nos objets sont nos symboles, notre seule puissance symbolique.

Je suis dans le deuxième tome du Seigneur des Anneaux, point de jugement ici, je vous en prie.
Cette vieille littérature anglaise est très bien écrite, un peu descriptive et historique dans le genre, mais d'une grande intelligence dans la mythologie d'un monde. Tolkien avait une compréhension des énergies qui muent ce monde et je l'aime pour ceci.

Nous avons oubliés ce que les mots contiennent... ils ne sont que surfaces.. C'est pourquoi je ne parles pas souvent... Il me manque encore de la substance, je ne peux pas dire un mot dont je ne ressens pas toute la puissance. J'essaie de retrouver ce que c'était jadis dans l'ancien monde de nommer un endroit, un bâtiment, une chose nouvelle... Dans ce temps là, il y avait une attribution véritable d'un sens.

Nous sommes perdus, je le dis franchement.

Donnez-moi une carte.


- - - - - - - - - - - - - - - - -


Il y a cet individu que je croise souvent...
Des jeux de regards puissants, pourtant son désir ne devrait pas m'être attribué...
Mais il y a une curiosité... il est revenu en ville... je n'y pensais plus...
Chaque jour cet affront, chaque jour je m'expose à la destruction

2 commentaires:

  1. Foutre. Que j'aime votre sensibilité, votre sensualité...

    Depuis quand doit-on s'excuser de lire des monuments littéraires? Mais je comprends : c'est l'aura de "mode médiévale" qui y colle, encore, malheureusement.

    Le tableau me plait. La tension sexuelle qui vous habite, aussi.

    RépondreSupprimer
  2. J'ai souvent eu part du snobisme qu'ont certains à l'égard de Tolkien.

    Heureux que vous aimez.

    RépondreSupprimer