mardi, décembre 29

Ouvrage juvénile

Je n'écris pas souvent, je croyais que ce blog m'y inviterait.

Affection d'un poème truffé de symboles sans génie que j'ai écris il y a longtemps.



Sans doute oublieras-tu
Que créatures sans fin
s'engendre à la suite des visions



C'est un marasme que tu n'as pus
T'empêcher d'engloutir derrière la porcelaine
Pâlement peinte


Qu'as tu fait? Être décliné de
ces translucides sphères que la sybille
nous avait prêtées...
Me voilà chair du futur
Aveugle
titel
Nick Christensen, The host of the other needs, 2008, encre sumi sur papier

lundi, décembre 28

Place à la transe

Je me plains souvent des clubs....

J'ai une relation haine-amour pour les clubs.....

Bref, je veux bien sortir pour danser, perdre la tête dans une foule, l'alcool, assister à un évènement unique. J'ai une idée très fantasque de ces soirées.... idéal que je ne rencontre jamais...

Quand je vois un ancien et magnifique bâtiment je me mets à rêver de cet endroit de la fête, du bon goût, d'une foire de la création musicale bien rythmée.


Je veux une grande salle, sans dédales infinies, sans complications, un air de bar sur chaque côté, un plafond très haut pour réellement songer aux éclairages, pas de spot fatiguant qui tournent sur eux-mêmes sans aucune coordination intelligente.... tout serait épurée, créer dans l'innovation. Cet endroit aurait aussi une agréable verrière où on va discuter, probablement des statues, des éclairage à la base de cette verrière que je ne peux vous exposer proprement. Élimination des couloirs, favoriser la rencontre dans quelques airs découpées, mais qui communiquent facilement....

Parlons de musique.... je ne peux dénier les qualités dansantes du techno... au détriment de musique électro succulente, mais parfois trop cérébrale. Pourtant ce n'est pas impossible.... Il y'aurait des créateurs qui viendraient..... Ce serait d'une telle qualité que vous comprendrez que c'était inconcevable d'aller dans ses endroits sordides où la qualité est quasi inexistante. Je vais aussi faire l'effort de diversifier mes goûts... Il y aurait de tout....









vendredi, décembre 11

Pieuvres et Pug

En préparation d'un billet de rêves, je partage ce tube très kitch dont j'assume mon grand attendrissement.

Noël approche, je veux des rassemblements.



mercredi, décembre 2

Extrait d'un journal inexistant

Je ne voulais pas faire de billets relatant les évènements de ma vie, mais c'est une excellente plateforme pour me confier tout en vous interrogeant.

Dernièrement je me sens seul, il y a rupture spirituelle avec mon ancien copain, aussi meilleur ami, seul confident. Je rêves de lui, je me torture de son absence, mais la situation a été provoquée par moi, je voulais mettre fin à ma dépendance.... Je le regrette beaucoup... lui aussi, je crois, mais il s'est relevé avec un sourire.... moi j'ai porté le coup, mais mon arme était trop lourde, mon arme était mon désespoir.

Je ne partage plus mes petites, grandes, joies ou peines. Mes inspirations ne sortent pas de moi, elles y tournent... Je sens que personne n'arrivera, personne d'aussi bien que lui ouvrira de nouveau le flots de mes songes. Je pourrais dire: "il n'y a personne d'assez bien, sauf lui."

Montréal devient un vaste jeu de probabilité de le croiser... cette probabilité folle et dangereuse qu'il soit avec quelqu'un, bien heureux.... heureux hors de ce que nous partagions. Le temps passé est alors menacé, chancelant. Qu'est ce qui a été... le futur proche est bloqué, absent. Je veux disparaître oublié...

Passé cette folie, je sais que nous nous rirons de moi dans quelques mois... Que nous pourrons partager de nouveaux nos espérances, mais hors de cette sensualité intime et infinie qui nous qualifiait....

lundi, novembre 16

La Belle Époque




J'essais d'écrire 2000 mots, je suis cerné,mais invité tout de même aux jeux de regards dans un café.

Je m'évade un peu en ces images.

Le Dieu Bleu, de Bakst




portrait de Ida Rubinstein par Valentin Serov



Et des photos de Herbert List...


Friends at Lake Starnberger, 1946. ©Herbert List/Magnum.

PELOPONNESE, Greece—Youth With Two Glasses, 1939.


Cocteau...

Artist: Herbert List, Title: Gipsabguss Des



Je sais, c'est très romantique, presque kitch, mais ça me plaît... Si c'était de l'ordre du banal peut-être
je laisserais tomber... mais ce genre de vision n'existe tout simplement pas... ce sont de beaux fantasmes que je
veux croire que le passé permettait, plutôt que d'essayer de le créer maintenant.




jeudi, novembre 5

Écrin

Je .

Il apprend à dire Je, quand il avait oublié de vivre.

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Il est tard, j'ai le goût de geindre, mais il n'en sera rien.
L'aiguille qui me chatouille, qui me fait crouler à chaque instant dans l'exaspération la plus immobile doit abandonner sa résilience. Je vais bientôt me blesser après avoir fait le premier pas.

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Je lutte avec les images. J'essaie de connaitre évasivement les théories de John Cage, puis de transposer le tout dans l'expérience visuelle. Un autre langage.. mais pourtant. Au tournant m'attends Chris Marker qui a déjà tout saisi, puis derrière, Kenneth Anger.

Écouter plutôt que de produire des sons: parler, jouer un instrument, faire l'appréciable. Être capable de vivre dans l'appréciation, la délectation de ce qui existe.

Voir plutôt que.... ? Exister est-il créer une image? Pourtant, la notion de projeter une image de soi n'est pas fausse. On voit des images constamment, on sait de quoi il en retourne, les actions sont basées sur un code visuel, une correspondance... Nous sommes des appareils de réflexions. Il y a l'intention et la non intention.

Je me sens sot.


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Depuis que j'ai renoncé à l'amour, à cet amour qui existait, c'est le vide.
L'autre était le moyen de communication avec moi-même, mon canal de moi à moi, en empruntant cette autre conscience qui nous met hors de la solitude, du monologue. Cette porte d'entrée du monde extérieure est fermée. Un empire des sens avait été fondé sur un autre.

La sensualité n'existe plus, que quelques fièvres, toujours pour ces hommes-garçons.

Homme-garçon: jeune homme à qui la grâce à été donné. Sujet désirable.

Il doit bien y avoir un mot exact.


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J'ai longtemps essayé de trouver une copie dvd de ce film, mais le voilà, libre sur Internet.
FIREWORKS


jeudi, octobre 8

Vallotton attendra

Je voulais écrire.
Je voulais écrire sur Vallotton parce que j'ai trouvé un magnifique livre jaune qui contient des images sublimes, des images à mon goût.


Puis est venu le brouillard... une odeur de tourbe... la torpeur grise...
Cette image me plaisait bien... mais il y avait cette beauté douce et flamboyante...
ce sourire toujours enjoué... J'avais besoin de noirceur pour mieux m'entêter, m'aveugler.
J'ai prétendu ne pas aimer,en fait je l'ai cru. Je me suis dit: "Je suis indifférent à tout, je ne peux aimer âmes qui vivent." J'ai craché mon fiel de l'envi ténébreuse, j'ai englué son coeur, je l'ai éteint.



Minerve voit l'Envie couchée dans son antre et dévorant des vipères, aliment de ses fureurs. Elle détourne les yeux. L'Envie se lève lentement de terre, abandonne des reptiles à demi rongés, et se traîne d'un pas languissant. À la vue de la déesse, dont la beauté et les armes rehaussent la majesté, elle gémit et met sa figure en harmonie avec ses profonds soupirs. La pâleur siège sur ses traits; son corps est décharné; jamais son regard ne se fixe; ses dents sont tartreuses et livides; le fiel gonfle son cœur; sa langue distille des poisons; le sourire ne paraît sur ses lèvres qu'à l'aspect des malheurs. Tenue en éveil par mille soucis, elle ne ferme jamais ses paupières. La prospérité humaine la fait sécher de dépit: elle est son propre bourreau.
Les métamorphoses, Ovide ... lorsque Minerve va voir l'Envie



Une amie m'a prêter une œuvre bien particulière de Gilbert La Rocque, Serge d'entre les morts.
Je ne connaissais pas... le nom m'était inconnu... comment pouvais-je ignorer un astre si grand, bien obscur.

Les mots s'alignent dans une ellipse trop grande, peut-être multiple, étourdissante, qui m'enivre au plus haut point.



samedi, octobre 3

Absence

J'ai le goût d'écrire, mais j'ai la tête gonflée de pourriture jaune.

Je dois prendre des photos avant tout.. des photos, des inscriptions en couleur, en noir et blanc...

Je vous reviens.

mercredi, septembre 9

Vallotton

Qui est Valloton ?

Cet homme qui a fait ces simples portraits d'une époque suprême... perdue...

Tous ces hommes qu'il a gravé si simplement, mais si vivant, brillant dans leurs petits traits grotesques mais justement saisis.

Je veux baigner dans une faune pareille, je veux photographier mes amis délinquants de brillance. C'est l'aurore, the Roisin is coming....


Ce billet est court, errant.

Je vais revenir avec une réflexion sur Vallotton et une autre époque...

C'est ce qui arrive lorsque votre mère vénère le passé, elle disait toujours : dans l'ancien temps...


File:Vallotton Das Bad Sommerabend 1892.jpg

File:Vallotton-Soldats sénégalais au camp de Mailly.jpg

dimanche, août 30

Fragments fous de désir(s)

Une initiative de Bast qui s'est écoulée au travers de l'Achigan, me voilà qui reprend leur sève épaisse pour regarder la mienne.

Ce que je préfère chez les garçons, je n'en suis pas encore à l'homme.

Mes désirs sont contradictoires. Il y a l'impression du tout qui prime souvent...
Un jeune homme à la haute stature, au large poitral, à la barbe présente me renverse tout comme le garçon gracile... Si les deux sont complets dans leur corps, s'ils savent manier leur sensualité, mes yeux s'accrochent à eux, ma volonté multiplie les prouesses pour les garder le plus longtemps à porter de vue.

Bon je vais tout de même faire l'effort pour spécifier...

- Les yeux s'étirent longuement sous d'épais cils. Ils sont plein d'expression, lorsqu'ils rient, ils se forment de petites vagues autour de ceux-ci. Pareille à cette image que je garde depuis longtemps. Visage inconnu mais bien aimé.



(photographe: Hedi Slimane)
-Ce garçon a aussi une merveilleuse bouche. Ceinturée de généreuse lèvres, elle s'anime souvent et surtout elle s'étire de part et d'autres, menaçant de fendre le visage tant elle canalise les joies d'un homme. Il échange ses mots sans tenir de discours. Il aime embrassé.

- La coiffe du jeune homme est très importante pour moi, les cheveux m'inspirent des idées folles. Ils doivent être assez long, peu m'importe la couleur. Au lit ils bondissent, se collent à son dos ruisselant. Vous pouvez créer des bouquets stellaires avec ceux-ci, alors qu'il dort.

- Sous sa peau fine, parsemé de taches rousses et de grains de beauté, on voit ses muscles. On les voit, ils sont fins, usés à chaque jour, se contractant alors qu'ils vous tire vers lui ou qu'il bondit sur le lit. Le plus important, des pectoraux fins, qui ne s'imposent pas, mais qui se devine sous un chandail qui s'effondre au milieu de ces deux dunes.

Image classique.... mais... je ne peux me retenir à la vision


(photographe: Hedi Slimane)
-J'aime les jambes velues qui s'étirent tout d'abord sur d'épaisses cuisses et d'épais tibias. Ce sont là seulement des signes de puissance physique qui m'invite au jeu. Çela me donne le goût de courir sur la plage, de monter les sommets, j'entrevois la gloire de l'homme dans la démonstration de son potentiel physique.





(photographe: Hedi Slimane)

- Les hommes qui m'attirent sont ambigus. Ils sont hommes tout en étant d'une douceur désarmente. Ils dégagent une solidité qui est souvent associé à la masculinité (j'essaie d'utilisé le moins possible ce terme) qui baignent dans un raffinement où l'esprit règne.

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L'homme qui me plaît me transis.


(photographe: Ryan Mcginley)

Ce que je préfère chez les femmes :

- La femme est plus exquise. Son cou est fin, sa tête est bien ronde.

-Le cinéma de Bergman m'a fasciné par la présence de Liv Ulmann. Ses cheveux, sa voix, sa présence est douce, mais elle peut vous brûler. Aucune homme ne peut avoir cette grâce... autrement, présenter le moi.




- J'aime les courbes articulées des femmes.... Elles ondulent dans leurs courbes.



- La rondeur d'un sein.

Bathsheba, Willem Drost

- J'aime la liberté vestimentaire des femmes, j'adore leur robe qui frétille avec le vent, les écharpes, ces étranges talons qui en font des créatures mi-terrestres.

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- J'aime tenir leur taille


Ah! Vous m'avez épuisé à ressasser mes désirs !

J'ajouterais quelques autres éléments... en attendant,







dimanche, août 16

Confondre

Les moments d'absence se multiplient...

Le vide de mon existence se répercute sur les grands canyons humains.

Toute activité devient pour moi d'un intérêt entomologique... tous ces gestes, pour quoi?

Je ne suis qu'une bécane folle, déroutée, bien huilée, trop effrayée, bien rangée dans sa piste cyclable. Nos objets sont nos symboles, notre seule puissance symbolique.

Je suis dans le deuxième tome du Seigneur des Anneaux, point de jugement ici, je vous en prie.
Cette vieille littérature anglaise est très bien écrite, un peu descriptive et historique dans le genre, mais d'une grande intelligence dans la mythologie d'un monde. Tolkien avait une compréhension des énergies qui muent ce monde et je l'aime pour ceci.

Nous avons oubliés ce que les mots contiennent... ils ne sont que surfaces.. C'est pourquoi je ne parles pas souvent... Il me manque encore de la substance, je ne peux pas dire un mot dont je ne ressens pas toute la puissance. J'essaie de retrouver ce que c'était jadis dans l'ancien monde de nommer un endroit, un bâtiment, une chose nouvelle... Dans ce temps là, il y avait une attribution véritable d'un sens.

Nous sommes perdus, je le dis franchement.

Donnez-moi une carte.


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Il y a cet individu que je croise souvent...
Des jeux de regards puissants, pourtant son désir ne devrait pas m'être attribué...
Mais il y a une curiosité... il est revenu en ville... je n'y pensais plus...
Chaque jour cet affront, chaque jour je m'expose à la destruction

jeudi, juillet 23

Savoir

Hier, j'ai pu ressentir ce qu'un être en devenir sent en face de l'extinction.

J'étais un trou d'épingle dans une salle trop grande, trop blanche.

un trou d'épingle... il n'y avait pas encore de fil.. seulement ce blanc aveuglant...

On peut tout oublier....

vendredi, juillet 3

Géranium et coeur froid

Pur délice hier sur le balcon: J'avais ce plaisir de croire que tout ce qui se passait autour de moi m'était dû. Cette danse des pigeons, ces enfants qui jouaient sur le toit, des garçons qui déménageaient un matelas, les nuages un peu gris et mon petit coin de verdure en suspens. J'étais absent, mais tout puissant dans mon observation. Je me réduisais à mon expérience de ce moment précis. J'étais ÇA.

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Il m'a amené durant la nuit. J'étais d'une distance jamais encore ressentie.
Un petit coyote m'a toutefois donné le goût de pleurer, dans ce parc industriel sans sens, cette amalgame d'instincts dans cet endroit qui n'a pas d'odeur tellement il est laid et stérile. Il était peut-être le dernier des coyotes, ça m'a laissé entrevoir un passé à jamais perdu.

Le même passé que je m'empruntais à oublier avec lui.

Crise de larme intense, alors que je le regarde sans un mot.

Depuis ce jour, les jours sont longs.


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Je lui ai laissé une invitation avec mon numéro de téléphone.

Cela fait 3 jours. Je crois qu'il ne m'appellera pas.

Au moins je me suis exprimé, un peu à la dérobé. Mais ce refus silencieux m'est moins pénible que si je m'étais tenu devant lui en lui alléguant ma douce empathie sensuelle, sexuelle, amicale, optique et intérieure.

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Découvertes:

- La voix de Chet Baker

-Rachel getting married

-Crazy in love chanté par Antony Hegarty

- Les merveilleux paysages américains par l'entremise de l'exposition au Musée des beaux-arts de Montréal

Donc... ridiculement peu.

redécouverte:

-l'ennui d'eros propice à la masturbation




samedi, juin 13

Devenir

Je deviens un peu Montréal, bien que je sache que ce n'est pas encore tout à fait cela...
Je me poses la question, est-ce que le lieu où on habite a encore un impact sur notre destin ? Avec le partage du savoir, les connexions qui voyagent rapidement.. Je crois que oui... Car la ville n'est pas qu'un lieu d'échange entre individus formés. La ville nous fait vivre des choses sans lesquelles ce que nous voulons faire n'auraient jamais eu lieu même d'être pensé...

Alors... l'Europe, la vieille.. je veux la voir.

+ +


Je ne veux pas devenir un chien blessé qui veut mordre. . .
Des gens blessés sont près de moi... égarés, ils mordent le premier passant.

+ +

Je me sens bien lorsque je suis en la présence de yeux radieux, d'un esprit doux où une grande intellegience ondule, baignée d'humilité...
Des yeux qui n'ont pas peur de soutenir les miens, alors que je regarde, sans rien espérer.




mardi, juin 9

Le corps grandit

Je me suis souvent questionné sur mon désir et je ne trouvais pas de réponse claire. Je me disais que mon amour avait à voir avec une personne, une âme humaine. C'est par le corps de l'homme que je pouvais vraiment déceler les charmes d'une personne, sa substance. Un hasard avait fait que les manières d'une homme, son ton, sa démarche, ses poils, ses muscles ou son rire étaient tous des vecteurs d'une personne. Je peux me connecter sur ces signes que des hommes ont, pour la femme ce n'est pas pareil. J'en venais à la conclusion que l'homme n'avait rien en tant que tel qui me plaisait en tant que particularité masculine...

Pourtant, aujourd'hui une représentation sur un vase ma particulièrement émoustillée... plus que n'importe quelle image pornographique facilement accessible aujourd'hui. Je ne sais pourquoi, à la sorti du musé dans lequel j'ai vu le livre, j'ai eu une attention particulière aux corps des hommes... J'ai réalisé que malgré toute ma bonne volonté d'équité, les hommes qui sont en excellente forme physique sont particulièrement plus attirants... Un torse large, des jambes puissantes, un cou épais mais élancé, une démarche altière, un regard vif, un sourire aux lèvres...

J'ai vu un prince... qui réunissait toute ces qualités... je n'ai rien vu de lui tant j'étais galvaniser par sa beauté physique, par le bien être, par la puissance féline de son corps... mis à part qu'il avait probablement du courage et une aisance à être heureux. Il portait les plus banals atours, revenant d'un entraînement...

Voici le vase WARREN
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Cet été, j'aurais de sauvage impulsion de me jeter sur les fontaines qui s'illuminent de rouge durant la nuit... Je pourrais m'imaginer mourir, tout retourner à l'envers, puis je me lèverais et m'en irais pour recommencer sans fin.

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Je ne connais presque rien de Nureyev, mais comme je suis naïf, j'affirme pourtant
mon amour et mon respect pour cette créature qui foula un jour cette terre...
Il me suffit d'un regard pour me persuader que j'aurais tant aimé le voir voler sur scène.

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de Robert Mapplethorpe

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Richard Avedon

Le tout me rappele Narcisse, le film de danse de Norman McLaren... Le jeune homme qui incarne Narcisse a cette rare grâce. Il me captive au plus haut point...


ps: Vous vous doutiez que ce n'est pas la musique originale. L'original est composée par Maurice Blackburn qui a fait la majorité des trames sonores de McLaren


Bon je suis en furie... je pataugerais partout à suinter de désir

dimanche, mai 31



Voilà mon idée de ce que devrais être un club....

Une pure jubilation
Un rite sexuel où la sensualité s'éclate dans la sexualité qui se respire, se boit, nous brûle.
Une fièvre sans capelets.

C'est peine perdue... dans ces canettes bruyantes...

Remuer

L'écriture, je ne connais pas vraiment...

Je n'ai rien lu, rien vécu qui pouvait nourrir l'alchimie de la vie...

Tout était plat, calculé, annoncé.

Bourrasques d'un temps inexistant qui m'a ravagé...

Je montes les escaliers sans cesse
Fini de tourner en rond, de ramasser le crottins de tout ces parvenus...
J'ai monté et tourné dernièrement.

Maintenant je ne vais que monté et descendre...
Entre une réception permanente de bonne gens et le maître de la maison avec ces yeux glacés qui me réchauffe.
Je vais retrouvé les jours...
Je veux lire Pessoa que l'Achigan m'a vanté...

Je veux lire René Char.. depuis longtemps... Basta me l'a remémoré...

Je veux finir Sexuality de Jeffrey Weeks.

Le vent va soufflé plus doucement... comme les compositions de Sebastian Schuller.
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mercredi, mai 13

Motif

Schneiderpar4-1.jpg image by cleha
Stefanie Schneider

Peu importe où je suis.
Ma vie est de teinte verte des herbes hautes des champs, d'un camion GMC noir, de chemin sabloneux morcelés et raboteux
des roches qui emplissent ses crevasses, d'arbre bas qui vous fouettent le visage.
Là bas il y a le ruisseau avec ses tortues mortes et ses petites huîtres qui étaient les uniques spécimens...

mardi, mai 12

Ses yeux voilés

Il a un corps... on dirait qu'il est de sable, un sable bien chaud, ou est-ce le pelage soyeux des chevaux qui n'existent plus.
Ses yeux se sont étirés de part et d'autre du monde... ils sont soutenus d'une auréoles de fin cils, je jurerais entendre leurs battements...

Ses doigts fins je les veux sur moi... non ses doigts sont pleins de graisses de ces engins sur lesquels il passe ses jours dans un calme serein...

Depuis que j'ai atterri là un jour... par une curiosité qui m'accommodait..
Tu es venu aidé ton collègue, c'est un peuple entier qui est sorti au soleil...
Les Apaches dont je ne connais rien, l'Amérique se voutait sous un cadre de porte pour venir sur le trottoir avec moi...

Un désir inconnu... une image que je ne connaissais pas...
Tu n'es jamais loin, je connais ta petite grotte que tu embaumes de ta bonne humeur sans mots, sans sourire. Simplement, cette aérienne aisance et pourtant tu évoques toutes les terres du monde que je n'ai jamais touchées...

Voilà.. tu vas me faire un nouveau vélo... c'est tout ce que je peux avoir.. c'est la seule raison pourquoi je fais cela et c'est la meilleure raison.. je vais te rider...

Encore ces sourires... mes Good bye, thank you qui s'étend sur toi..et tu ne dis rien, enveloppé de cette chevelure qui m'invite au chaos..

samedi, mai 9

Dis...



Journée bonne à étendre les draps qui ont attendu trop longtemps à l'intérieur...

J'ai marché dans les rues..

J'ai cueilli les mots des passants
leur hilarité, leur méchanceté et leur enchantement

J'ai espérer ce regard...

Je me suis vu dans ma solitude, dans mon besoin de l'approbation de l'autre, dans mon goût de la rencontre...

Je me regardais dans les glaces grises des vitrines, j'étais pris de vertige

J'ai longuement attendu à chacun des coins de rue, quelque chose devait se passer

J'ai retrouvé ma demeure, mon emprunt d'existence, j'ai déployé les sons musicaux.
Je me suis bien aplati au sol, les omoplates plaquées douloureusement et je me suis endormi dans différentes considérations..


Les éloges ont été généreuses pour mon dernier crachat d'esthète fait de noir, de peau et d'or.
J'ai décidé de lâcher prise sur ma mémoire affective
J'ai pensé que je pouvais appeler quelqu'un, mais tout ce que je voulais c'était partager un moment sans rien dire: lire, la tête contre la cuisse de quelqu'un qu'on adore du regard, je ne parle même pas d'amour, juste quelqu'un qu'on considère assez pour savoir qu'il existe.
C'est ne pas exister avec les autres qui me rend honteux en leur présence.

Je me souviens des mots
J'aligne les phrases dégoulinante de sens empruntés
C'est dur comme du béton ce qui se passe autour de moi
Je n'ai pourtant de yeux que pour cette petite aurore qui brille en moi
Menacé par tous ces feux qu'on a jadis aspergé puis oublié, qui consumme toujours plus, qui brille davantage, qui couvriront toutes les voutes.. Alors par crainte, je garde l'aurore...
Pas de brillance, aucune menace.

mercredi, mai 6


Il y avait ces vents fous...
Le vent à écorner les boeufs

Lorsque la mère siégeant sur son empire ressentait ses os ondulés à l'approche de l'humidité..
Ça sentait la tempête



Décidemment, le paradis est toujours perdu.
Tous ses efforts pour le retrouver, toutes ces illusions
Sommes nous une nation ? Toi, toi et toi qui me susurrer les mêmes mots remplis de visions perdues ou espérées.


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Devant moi, l'amélanchier

Les cris résonnent loin des bouches.

Le vent m'apporte les noms.

Est-ce tout?

Quelque chose de vivant près d'un arbre.

Comme si je revenais à moi.

Je m'éveille et je te vois.

Tu es toujours la première personne.

Même au fond de ma boîte de carton, je te vois me regarder.

Je ne sais quoi te dire, je n'ai pas de mots.

Je te regarde infiniment, je te sens là.

Je ne sais pas si je peux aller plus loin dans les rêves étranges.

Encore quelque temps, quelques rotations de la terre et
de la lune et ton absence deviendra limpide.

Elle m'apparaîtra dans l'eau calme des bassins.

J'aurais l'impression de contempler une illusion.

Je serai parvenue à m'évader de la trace invisible des larmes.

Avant que le jour ne se lève et emporte le mur.

Mur vide, nu, presque transparent. Tel est le chemin.

Louise Warren, Une pierre sur une pierre, l'HEXAGONE 2006


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Là, je suis là, je ne peux que dire LÀ.

LÀ C'EST LÀ, je suis là! Sur un mûr, dans un chemin... je suis plat

Avez-vous cette sensation d'être entourée d'une pierre parfois?
Des fois, lorsque je réussis à sentir la vie, l'existence physique de mon corps qui englobe mon être, je sens une autre couche par dessus, un incofort, quelque chose qui se vautre autour de moi, une sensation de la vie qui vous paralyse, qui vous ankylose.

La première fois, j'étais très jeune, ça ma fait pleurer... j'avais très peur




lundi, mai 4

Plage


J'ai mis un pied hors de la baignoire
J'ai approché la serviette près de mon visage, je l'ai humé
La plage venait me rejoindre
Puis cette image s'est imposée...

Une vénus sans son écume...
Une vénus du quotidien...
Trapée, sans rêves
Il y a cette nostalgie de la grandeur féconde
Il n'y a plus d'océan, seulement l'origine





Raphaelle Peale, Vénus sortant de l'eau 1823

dimanche, mai 3


Désirée Dolron, Xteriors serie, VIII

jeudi, avril 30

Je vous parlerais

Je vous parlerais de tout ce que j'ai toujours trouvé beau
Il y a aussi ce qui s'avance vers moi, sur ce lit qui vogue,
ce lit sur lequel j'entassais les animaux de peluche
et
où maintenant s'entasse ces garçons qui me m'enchantent de leur beauté

Je n'aurais pas tout vu, mais j'oserai vous écrire sur des films, des lectures, des designers, des acteurs ou des broderies.
Je vous implorerais de me bénir des beautés qui vous touchent.
Je recevrais.

Puis, il y aura de courts scénarios, je l'espère.
Des réflexions sur ces images que je fais, je suis un pilleur de beauté...
Mais je ne mens pas.

C'est parce que la laideur a sa place,
j'essaie de vous offrir la beauté, vous la remémorer, vous replonger dans ces états abandonnés.
Vous retrouverez l'essence des choses, vous qui croyez savoir ce que sont les choses, vous qui avez les mots, mais qui n'êtes plus en relation avec rien, vous qui faites venir les peuples du monde dans vos musées.

Before I had studied Zen for thirty years, I saw mountains as mountains and waters as waters. When I arrived at a more intimate knowledge, I came to the points where I saw that mountains are not mountains, and waters are not waters. But now that I have got the very substance, I am at rest. For it is just that I see mountains once again as mountains, and waters once again as waters.

Ch'ing Yuan
Ceci est un blogue.

Comme ça, nu.

Un temps de réflexion à mes errances.

Je le veux comme ce carnet que j'aimerais tenir, mais que je ne traines pas avec moi, que j'oublie dans mes lectures, visionnements et randonnées au vent.