jeudi, avril 30

Je vous parlerais

Je vous parlerais de tout ce que j'ai toujours trouvé beau
Il y a aussi ce qui s'avance vers moi, sur ce lit qui vogue,
ce lit sur lequel j'entassais les animaux de peluche
et
où maintenant s'entasse ces garçons qui me m'enchantent de leur beauté

Je n'aurais pas tout vu, mais j'oserai vous écrire sur des films, des lectures, des designers, des acteurs ou des broderies.
Je vous implorerais de me bénir des beautés qui vous touchent.
Je recevrais.

Puis, il y aura de courts scénarios, je l'espère.
Des réflexions sur ces images que je fais, je suis un pilleur de beauté...
Mais je ne mens pas.

C'est parce que la laideur a sa place,
j'essaie de vous offrir la beauté, vous la remémorer, vous replonger dans ces états abandonnés.
Vous retrouverez l'essence des choses, vous qui croyez savoir ce que sont les choses, vous qui avez les mots, mais qui n'êtes plus en relation avec rien, vous qui faites venir les peuples du monde dans vos musées.

Before I had studied Zen for thirty years, I saw mountains as mountains and waters as waters. When I arrived at a more intimate knowledge, I came to the points where I saw that mountains are not mountains, and waters are not waters. But now that I have got the very substance, I am at rest. For it is just that I see mountains once again as mountains, and waters once again as waters.

Ch'ing Yuan

1 commentaire:

  1. "ce lit sur lequel j'entassais les animaux de peluche
    et
    où maintenant s'entasse ces garçons qui m'enchantent de leur beauté"

    Sweet ! Comme ta mère entasse les poupées...

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